Constituer des équipes de direction harmonieuses, accompagner des prises de fonction couronnées de succès, mettre en place des organisations rapidement et durablement performantes… Pour y arriver, le coaching professionnel est un outil à l’efficacité avérée.
J’observe une nouvelle approche de la part des dirigeants d’entreprise français. Auparavant, ils me contactaient pour résoudre un problème, le leur ou celui de l’un de leurs collaborateurs. Aujourd’hui, ils viennent de plus en plus souvent pour poser les jalons de leur réussite et de celle de leurs équipes.
Être coaché prouve que l’on met tout en place pour son succès et celui de son organisation, comme le font les champions.
Ce changement d’état d’esprit n’est pas anodin. Il était déjà à l’œuvre aux États-Unis. Eric Schmidt, l’ancien CEO de Google, y a largement contribué avec sa fameuse phrase « everybody needs a coach ».
Le coach s’appréhende désormais comme un accompagnant de la réussite du collaborateur et, par là-même, de la performance de l’organisation tout entière.
Prévenir plutôt que guérir
Dans un monde où tout s’accélère – on peut s’en réjouir ou s’en désoler, mais il semble difficile d’y échapper –, lorsque vous nommez une personne à des responsabilités, vous avez tout intérêt à ce qu’elle soit efficace le plus rapidement possible.
Et pour qu’elle soit efficace, il faut qu’elle se sente bien, à sa place, en confiance.
Or, une prise de poste suscite toujours des sentiments paradoxaux : fierté et excitation du nouveau challenge mais également pression, crainte de ne pas être à la hauteur, mauvais tours plus ou moins discrets des pairs, difficultés relationnelles… Le coach, en aidant à prendre de la distance, à trouver de nouvelles pistes, permet de ne pas rester englué dans les difficultés qui ne manqueront pas d’apparaître, de ne pas continuer sur la même voie en prenant le risque de voir la situation s’enliser.
Être fort aujourd’hui, pour un dirigeant, c’est savoir se faire accompagner. Être dirigeant, c’est aussi souvent être seul. Récemment, l’un d’entre eux me disait qu’il appréciait ce « ping-pong » entre nous, qu’il lui permettait de se poser, de clarifier ses idées en échangeant avec une personne de confiance absolue, et ce, sans enjeu affectif, émotionnel ni hiérarchique. Pour le plus grand bénéfice de l’entreprise et de ses collaborateurs.
Muriel Ponsolle, coach PCC, accompagnement d’équipes et de dirigeants
Mars 2022
In this interview with Fortune, Google CEO Eric Schmidt had this to say about coaching and everybody’s need for a coach:
« Every famous athlete, every famous performer has somebody who’s a coach. Somebody who can watch what they’re doing and say, « Is that what you really meant? Did you really do that? » They can give them perspective. The one thing people are never good at is seeing themselves as others see them. A coach really, really helps. »